Les 26 et 28 novembre 2021, le gestionnaire de la Réserve naturelle Nationale de l’étang de la Horre organisait 2 sorties dans le cadre de la Fête de la Grue et de la migration.
Sur le thème du coucher des grues, 36 personnes ont pu assister, à la tombée de la nuit, à l’arrivée des Grues cendrées pour leur dortoir.
C’est sous forme d’un V caractéristique que plusieurs centaines d’individus sont venus se poser sur les rives exondées de l’étang de la Horre.
Après une journée passée à se nourrir dans les champs et prairies alentours, les Grues cendrées se rassemblent vers les dortoirs où elles passeront la nuit. Les grues dorment généralement dans les zones humides comme les lagunes, les étangs, les estuaires ou les réservoirs leur procurant une bonne protection contre les prédateurs terrestres.
C’est entre la fin d’après-midi et le crépuscule, lorsque le soleil descend lentement vers l’horizon, que l’intensité des cris augmente et petit à petit, les grues se rejoignent parfois dans des bandes de plusieurs centaines d’individus. La première chose que l’on perçoit, ce sont leurs cris, un « grou-grou » caractéristique et reconnaissable entre mille. Puis les demoiselles apparaissent progressivement à la lisière des arbres, pour passer à quelques dizaines de mètres au-dessus des observateurs, appareil photo ou téléphone braqués sur elles.
Dans le cadre des suivis de la flore patrimoniale de la Réserve, la Potentille couchée (Potentilla supina), a été recherchée en cette fin de saison estivale.
Considérée comme Vulnérable sur la liste rouge de la flore vasculaire menacée de Champagne-Ardenne, cette plante ne se retrouve que dans quelques localités au sein de l’ex région Champagne-Ardenne comme en témoignent les données du Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien (Carte ci-dessous).
Le 23 février 2022, une Grue cendrée baguée a été observée en bordure de la Réserve dans un groupe d’une centaine de congénères.
Il s’avère que cette Grue est originaire d’Estonie et baguée au stade poussin le 22 juillet 2021.
