On les voit passer en ce moment en grands vols en forme de V, direction nord-ouest, les grues cendrées repartent progressivement vers leurs quartiers d’été. C’est le moment de dresser le bilan de la saison 2024-2025 de migration et d’hivernage des grues à l’étang de la Horre.
Les comptages d'oiseaux hivernants sont maintenant terminés et laissent place aux suivis d'oiseaux nicheurs.
Avec les massifs forestiers qui l'entourent et environ 60 hectares de roselières à Roseau commun (Phragmites australis), la RNN de l'Etang de la Horre offre un site de nidification à un grand nombre d'oiseau. Au total 95 espèces d'oiseaux ont été nicheuses au moins une fois sur le site ou sa périphérie immédiate.
Certaines espèces font l'objet d'un suivi des nichées. C'est le cas des différentes espèces de canards, hérons et rapaces. Régulièrement, des prospections sont effectuées pour répertorier les nids et les "familles" (femelle et mâle avec les poussins) de ces oiseaux.
Ces suivis permettent d'estimer les effectifs de nichées ou de couples nicheurs pour chaque espèce ciblée et également d'estimer le nombre de nichées réussies (c'est à dire, dont les petits sont arrivés jusqu'à l'indépendance). Au fil des années, les résultats de ce suivi permettent de mettre en évidence l'amélioration ou la dégradation du potentiel d’accueil des oiseaux nicheurs de la réserve.
Depuis un peu plus d'un mois, les canetons de canard colvert, de foulque macroule, d'oie cendrée et de cygne tuberculé se montrent en compagnie de leur parents. Au fur et à mesure du temps, d'autres espèces et de nouvelles nichées seront à suivre. C'est le cas des fuligules milouin et morillon, par exemple, qui nichent plus tardivement.
A la fin de la période de nidification nous vous présenterons les résultats de cette année.